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http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10500001g/f195.image

<ab id=“p095r_b1a”>Le fourbisseur achepte ses lames a douzaine qui ne sont pas<lb/>

achevées destre tirees par la queue pourcequil faict cela luy mesme<lb/>

pour les bien adjouster aul pommeau & gardes</ab>

<ab id=“p095r_b1b”>Les espaignolles sont estimees meilleures pour estre de meillleur acier<lb/>

& fer Mays elles ne sont pas si bien forgees que les espees de vienne<lb/>

en pro daulphine Les espaignolles ne sont pas aussy bien esmoulues<lb/>

venant de la forge pour ce quils les esmoulent avecq le pied & cest<lb/>

ce qui les faict trouver ondees</ab>

<ab id=“p095r_b1c”>Les lames de vienne costent communem{ent} xviii ou 19 lb. la   douzaine</ab>

<ab id=“p095r_b1d”>La premiere chose que faict le forbisseur ayant ses lames neufves<lb/>

cest de luy estirer la queue ce quil faict ou faict faire aulx<lb/>

serruriers ou mareschaulx luy donnant quelque liart pour son<lb/>

charbon Apres ilz la passent par la meule pour la faire<lb/>

trancher Puys lestendent sur le chameau  Et avecq de lesmeril pulverise<lb/>

subtil & doulx c{omm}e farine & destrempe dhuile pour le faire tenir<lb/>

ilz fourbissent lespee avecq le baston pour oster les traicts de<lb/>

la meule et puys le nettoyent bien lespee de lesmeril Et luy donnent<lb/>

une goute ou deulx dhuile quilz estandent avecq le doigt pour luy<lb/>

donner lustre Et ayant mis lhuile Ils fourbissent encores lespee<lb/>

sur le chameau  avecq le felin qui est une pierre de fouldre<lb/>

manchee  au milieu dun baston c{omm}e la  fustee  Et ce baston<lb/>

sappelle le baston a felinder Apres layant passe par le felin<lb/>

ilz la fourbissent avecq de la croye & lhuile qui est dessus lespee<lb/>

Apres lessuyent & la repassent et fourbissent avecq de la croye<lb/>

seiche Et a la fin quand elles sont achevees de monter on leur<lb/>

donne le fil avec le gratteau Ai</ab>

<ab id=“p095r_b1e”>Estant fourbye on la monte sur les gardes lesquelles on presente<lb/>

pour scavoir si elles conviendront bien Et empoignant une lame<lb/>

de sorte que tout le talon soict compris dans la main on conjecture<lb/>

quelle sera aussy poisante estant montee</ab>

<ab id=“p095r_b1f”>On mect la lame dans un estoc entre deulx morceaulx de boys<lb/>

puys avecq une lime, ilz agrandissent si besoing est l’entrée de la<lb/>

garde Puys pour la river, on pose sur la ribeure un lopin de<lb/>

& pommeau un lopin de bois & avecq un marteau on frappe dessus<lb/>

pour faire bien aplomber & asseurer le pommeau Puys avecq le<lb/>

marteau on acheve la ribeure quand le marteau est bien asseure &<lb/>

ne bransle point Le bois si mect pour ne gaster point le pommeau<lb/>

Apres on acommode la ribeure avecq la lime ou avec un ciseau.<lb/>

Et aulcuns font le b la ribeure en table de diamant quarre mays<lb/>

elle n’est pas si bonne que  la ronde car a la quarre la ribeure se<lb/>

couppe</ab>

 

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& fer, mays elles ne sont pas si bien forgées que les espées de Vienne<lb/>

en Daulphiné. Les espaignolles ne sont pas aussy bien esmoulues<lb/>

venant de la forge, pour ce qu’ils les esmoulent avecq le pied & c’est<lb/>

ce qui les faict trouver ondées.</ab>

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Aprés l’essuyent & la repassent et fourbissent avecq de la croye<lb/>

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<ab id= “p095r_b1a”>The furbisher buys his blades by the dozen which are not finished, [but ready] to be pulled from [their] sheaths since he does this himself in order to add them well at the pommels and guards.</ab>

<ab id=“p095r_b1b”>Spanish swords are esteemed to be better for they are of better steel and iron but they are not as well-forged as Vienna swords, in Dauphiné. The Spanish ones are not as well sharpened from the forge since they sharpen them with their feet and this is what makes them wavy.</ab>

<ab id=“p095r_b1c”>Vienna blades cost commonly Xviii or 19 lb.</ab>

<ab id=“p095r_b1d”>The first thing the furbisher does to his new blades is to draw them out from the sheath, which he does himself or has it done by locksmiths or blacksmiths to whom he gives some liart for their charcoal. Afterwards they pass it over a grindstone to cut it down. Then they lay it down on the chameau, and with some powdered emery, fine and soft as flour, and soaked with oil to make it take, they polish the sword with the stick used to take off the tracks left by the grindstone and then they clean the blade well with the emery. And they add a drop or two of oil spread with the finger to give it luster. Once the oil is applied, they polish it again on the chameau with the “felin” which is a thunderstone mounted on the middle of a stick like the “fustée.” And this stick is called the “felindel” stick. Once they used the “felin,” they polish it again with some chalk and the oil [already] on the sword. After they follow this and going over it again, they polish it with dry chalk. Finally when they are finished with mounting [of the pommel and guard], they give it a sharp edge with a file. They then dry it and sharpen it and furbish it again with some dry chalk. At the end when they are completed and mounted, they give it [the blade] a sharp edge with a grater.</ab>

<ab id=“p095r_b1e”>They are polished on a false mounting with the guards which are present in order to find out if they work well together. And employing a blade of the sort of which all the sizes should be made in the hand, one conjectures whether it will be as strong when mounted.</ab>

<ab id=“p095r_b1f”>One puts the blade in a vice between two pieces of wood, then with a file, they enlarge [it] if needed for attaching the guard. Then to clench it, one positions the place to be riveted and the pommel on a piece of wood. And with a hammer, one beats on the top to make it very level and to secure the pommel. Then with the hammer, one finishes the rivet when the hammer is well secured and does not shake. The wood is placed so as not to put gashes in the pommel. Afterwards one makes a place for the rivet with a file or chisel. And some make the rivet [or attachment] in a diamond-shape but this is not as good as a round [topped one] because one cuts oneself on the corner of the rivet.</ab>

 

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<ab id=“p095r_b1b”>Spanish swords are esteemed to be better for they are of better steel and iron but they are not as well-forged as Vienna swords, in Dauphiné. The Spanish ones are not as well sharpened from the forge since they sharpen them with their feet and this is what makes them wavy.</ab>

<ab id=“p095r_b1c”>Vienna blades cost commonly Xviii or 19 lb.</ab>

<ab id=“p095r_b1d”>The first thing the furbisher does to his new blades is to draw them out from the sheath, which he does himself or has it done by locksmiths or blacksmiths to whom he gives some liart for their charcoal. Afterwards they pass it over a grindstone to cut it down. Then they lay it down on the chameau, and with some powdered emery, fine and soft as flour, and soaked with oil to make it take, they polish the sword with the stick used to take off the tracks left by the grindstone and then they clean the blade well with the emery. And they add a drop or two of oil spread with the finger to give it luster. Once the oil is applied, they polish it again on the chameau with the “felin” which is a thunderstone mounted on the middle of a stick like the “fustée.” And this stick is called the “felindel” stick. Once they used the “felin,” they polish it again with some chalk and the oil [already] on the sword. After they follow this and going over it again, they polish it with dry chalk. Finally when they are finished with mounting [of the pommel and guard], they give it a sharp edge with a file. They then dry it and sharpen it and furbish it again with some dry chalk. At the end when they are completed and mounted, they give it [the blade] a sharp edge with a grater.</ab>

<ab id=“p095r_b1e”>They are polished on a false mounting with the guards which are present in order to find out if they work well together. And employing a blade of the sort of which all the sizes should be made in the hand, one conjectures whether it will be as strong when mounted.</ab>

<ab id=“p095r_b1f”>One puts the blade in a vice between two pieces of wood, then with a file, they enlarge [it] if needed for attaching the guard. Then to clench it, one positions the place to be riveted and the pommel on a piece of wood. And with a hammer, one beats on the top to make it very level and to secure the pommel. Then with the hammer, one finishes the rivet when the hammer is well secured and does not shake. The wood is placed so as not to put gashes in the pommel. Afterwards one makes a place for the rivet with a file or chisel. And some make the rivet [or attachment] in a diamond-shape but this is not as good as a round [topped one] because one cuts oneself on the corner of the rivet.</ab>

 

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